Inventaires des différentes pompes à chaleur

Selon les besoins et les conditions, il existe trois types de pompes à chaleur domestique :

 

 

1 – La récupération de la chaleur dans le sol (PAC Sol/Eau, géothermie)

 

L’énergie est puisée dans le sol et éventuellement transférée au circuit d’eau chaude pour le chauffage. Deux de systèmes de récupération peuvent être mis en pratique, et il existe deux types de pompes à chaleur (à détente directe ou à fluides intermédiaires) qui offrent des possibilités différentes  :

1.1 – Système de captage de la chaleur

  1.  A faible profondeur, entre 0,6 m et 1,2 m grâce à un réseau de tubes enterrés. Il faut que la surface du terrain soit suffisante ; environ 1,5 fois la surface à chauffer. En outre, aucun végétal avec des racines profondes ne peut y être planter.
    Il faut enterrer hors-gel, dans les régions froides à au moins 1 mètre de profondeur, sous peine d’une consommation excessive pour peu de résultats. 
  2. Avec des sondes verticales qui peuvent descendre jusqu’à près de 100 m. (environ 1m par m² à chauffer : deux forages pour une surface à chauffer supérieure à 100 m²)

1.2 – Les deux types de pompes à chaleur à des fins géothermiques pour la maison

PAC à détente directe
Chauffage d’appoint pas nécessaire
Eau chaude sanitaire production possible en période de chauffage
Rafraîchissement pas possible sur plancher chauffant,
possible avec des ventilo-convecteurs
Adaptabilité difficulté avec le plancher, si souhait éventuel
de changer de mode de production de chaleur
Avantages • système simple
• coût limité
Inconvénients • quantité de fluide frigorigène
• étanchéité du circuit primordiale
• utilisation des capteurs verticaux impossible
Coûts • d’investissement : de 70 à 100 € TTC par m 2 chauffé hors eau chaude sanitaire et rafraîchissement
• de fonctionnement ; de 2,3 à 3,5 € TTC par m 2 et par an

PAC à fluides intermédiaires
Chauffage d’appoint pas nécessaire
Rafraîchissement possible et bien maîtrisé
Avantages • peu de fluide frigorigène
• fluide frigorigène confiné dans la PAC
• le circuit de chauffage peut être conservé, si souhait éventuel de changer de mode de production de chaleur
• installation des capteurs simple
Inconvénients • coût d’investissement supérieur à la détente directe pour les petits logements
Coûts

• d’investissement :
Systèmes à capteurs horizontaux
de 85 € TTC par m 2 chauffé (option chauffage)
à 135 € TTC par m 2 chauffé (option chauffage et
rafraîchissement)
Systèmes à capteurs verticaux
de 145 à 185 € TTC par m 2 chauffé
• de fonctionnement : de 2,3 à 3,5 € TTC par m 2 et par an

2 – La récupération de la chaleur dans l’air extérieur (PAC Air/Air ; Air/Eau)

 

La pompe à chaleur sur Air prélève la chaleur dans l’air extérieur et la transfère soit à l’air ambiant de l’habitat, soit au circuit d’eau chaude du chauffage.
Les climatiseurs sont dit réversibles, car ils permettent de refroidir l’habitat en été.
Certaines contraintes imposent un chauffage d’appoint, la plupart des modèles ne fonctionnent pas lorsque la température extérieure est en deçà de -20°C et ils sont dimensionnés pour couvrir environ 75% de la puissance nécessaire pour chauffer les jours les plus froid. Certains modèles sont peu performant et gourmands en énergie en dessous de 0°. De façon générale, les PAC sur Air sont efficaces seulement sous un climat doux (de type méditerranéen)

 

3 – La récupération de la chaleur dans l’eau (PAC Eau/Eau, géothermie)

 

La source extérieure est de l’eau : nappe phréatique, lac, bassin ou bien un cours d’eau.
C’est avec ce type de PAC puisant l’énergie dans une nappe phréatique que les performances peuvent être les meilleures pour chauffer un logement.
Des contraintes sont évidentes, comme la présence d’une source d’eau adéquate. En outre, l’exploitation des eaux est soumise à une règlementation spécifique.

 

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