Photovoltaïque

Informations sur le photovoltaïque, coût, investissement, tarif de revente, aspects techniques

 

Les systèmes photovoltaïques servent à produire de l’électricité qui peut être ensuite utilisée pour la maison pour des appareils, particulièrement intéressant lorsqu’on habite en site isolé.
Cependant, le plus intéressant avec ce système est de revendre l’électricité à EDF. (car l’électricité produite par photovoltaique est rachetée bien plus chere que l’electricité que le particulier achète à EDF). Il faut bien entendu être connecté au réseau EDF, donc à proximité de celui-ci.
Cependant le tarif de rachat par EDF de cette production sera probablement modifié dans l’avenir (et concernera les nouvelles installations)

Coût et rendement d’une installation photovoltaïque

 

Attention, les coûts d’installation sont très variables, suivant les prestataires, la surface installée, l’orientation de la toiture, etc …

A titre d’exemple, soit une installation de capacité de 3 kWc , produisant environ 2550 kWh par an.
L’installation (pose et raccordement à EDF) peut coûter par exemple 18 000 €. Auquel des réductions d’impôt, voir subvention des collectivités peuvent se déduire.

La vente est garantie à EDF pendant au moins 20 ans. Supposons le prix de vente d’environ 0,57 € par kWh (tarif bonifié, soumis à conditions).

Revenu par an, alors de 0,57*2550 = 1454, donc amortissement demande environ 12 à 13 ans (beaucoup moins avec réductions d’impôts et subventions prises en compte). Pour les subventions, se renseigner auprès de ses collectivités locales.

 

Concernant le prix de revente à EDF, voir :

 Pour les réductions d’impôts et leur condition, télécharger :

 Informations, déclarations d’installations de production :

Diagnostics obligatoires

Dispositions légales concernant le bilan énergétique pour la location ou la vente d’une maison ou d’un bâtiment.

Le diagnostic énergétique est obligatoire à l’occasion de la vente de tout logement ou bâtiment (sauf exceptions) en France métropolitaine depuis le 1er novembre 2006, ainsi que lors de la signature des contrats de location à compter du 1er juillet 2007.
De même, Il est obligatoire pour la livraison
de bâtiments neufs dont le permis de construire a été déposé après le 1er juillet 2007

En outre, les résultats de ces diagnostics doivent aussi être tenus à disposition, par le vendeur ou le bailleur, de tout candidat acquéreur ou locataire qui en fait la demande.

Depuis le 2 janvier 2008, certains bâtiments publics doivent affiché dans le hall d’accueil du bâtiment le diagnostic de performance énergétique.

 

Bilan énergétique

Qu’est ce que le bilan énergétique, que mesure t-il et quelles sont les recommandations ? La double étiquette.

 

Le diagnostic de performance énergétique doit être réalisé par des professionnels. Il permet d’identifier les consommations prévisionnelles d’énergie des logements et des bâtiments.

Le diagnostic de performance énergétique produit une estimation chiffrée en euros de la consommation énergétique, ainsi que deux diagrammes, étiquettes, évaluant :

  • Pour l’une, la performance de consommation d’énergie
  • Pour l’autre, l’évaluation de l’impact de la consommation énergétique sur l’effet de serre.

Etiquette consommation énergétique maison Source : Ademe

 

Cette estimation réalisée lors du diagnostic est établie soit sur la base d’une méthode approuvée par le ministère, soit sur la base des consommations constatées en 3 ans.
En outre, le diagnostic fournit également des recommandations techniques indiquant à l’acquéreur, au propriétaire, au locataire, les mesures qui lui permettraient d’améliorer la performance énergétique, et donc d’économiser de l’énergie.

A noter toutefois que ces estimations ne peuvent constituer une garantie contractuelle, puisque les consommations réelles des bâtiments dépendent de nombreux paramètres, comme les conditions d’usage. Elles restent essentiellement un outil de comparaison de la qualité énergétiques des bâtiments.

Il existe plus de 6.000 professionnels formés à la réalisation de ces diagnostics.

Plus d’informations sur ADEME et logement.gouv.fr

Le puit canadien

Le puit provençal est aussi appelé puit canadien. Sa fonction est de climatiser un habitat.
C’est un système passif, qui ne consomme pas d’énergie ou très peu. Il permet de rafraichir en été ou de réchauffer en hiver.

 

Le principe repose sur la différence de température entre l’air et le sol.

l’air circule dans des tubes enterrés pour se réchauffer ou se refroidir au contact de la terre qui en profondeur est de température peu variable presque toute l’année.
Pour la circulation d’air, il faut souvent installer une simple VMC. Des VMC plus élaborées permettent de contrôler le flux.

Le puit canadien doit être complété d’un autre système chauffant pour contrôler la température de l’habitat.

Par exemple en été, ce système peut baisser au maximum d’environ 6 degrés la température de l’intérieur par rapport à la température extérieure.

En savoir plus sur le fonctionnement du puit canadien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Puits_provençal

Installation, couts et performances

Installation, coût et performances des pompes à chaleur EAU/SOL permettant de chauffer la maison avec le sol de l’extérieur et autres

 

1 – Installation et cout

Selon le type d’installation, les couts varient substantiellement.

1.1 – Exemples de coûts basées sur les valeurs moyennes indiquées par l’ADEME, captage de la chaleur dans le sol

 

Dans le cas de la géothermie, le cout de mise en œuvre d’une PAC avec capteurs horizontaux est d’environ 90€ (valeur à titre d’exemple) par m² à chauffer. Soit pour une maison de 120 m², un total de 11000€ environ.
Pour enterrer les capteurs, il faut prévoir une surface extérieure entre 1,5 et 2 fois la surface à chauffer, soit entre 180 m² et 240 m².
La mise en œuvre avec capteurs verticaux est plus onéreuse car elle nécessite un forage, soit environ 160€ par m² à chauffer.
Il est possible d’utiliser la PAC pour chauffer l’eau chaude, avec un cout supplémentaire.

 

Les deux types de pompes à chaleur à des fins géothermiques pour la maison : coûts et comparaison

PAC à détente directe
Chauffage d’appoint pas nécessaire
Eau chaude sanitaire production possible en période de chauffage
Rafraîchissement pas possible sur plancher chauffant,
possible avec des ventilo-convecteurs
Adaptabilité difficulté avec le plancher, si souhait éventuel
de changer de mode de production de chaleur
Avantages • système simple
• coût limité
Inconvénients • quantité de fluide frigorigène
• étanchéité du circuit primordiale
• utilisation des capteurs verticaux impossible
Coûts • d’investissement : de 70 à 100 € TTC par m 2 chauffé hors eau chaude sanitaire et rafraîchissement
• de fonctionnement ; de 2,3 à 3,5 € TTC par m 2 et par an

PAC à fluides intermédiaires
Chauffage d’appoint pas nécessaire
Rafraîchissement possible et bien maîtrisé
Avantages • peu de fluide frigorigène
• fluide frigorigène confiné dans la PAC
• le circuit de chauffage peut être conservé, si souhait éventuel de changer de mode de production de chaleur
• installation des capteurs simple
Inconvénients • coût d’investissement supérieur à la détente directe pour les petits logements
Coûts

• d’investissement :
Systèmes à capteurs horizontaux
de 85 € TTC par m 2 chauffé (option chauffage)
à 135 € TTC par m 2 chauffé (option chauffage et
rafraîchissement)
Systèmes à capteurs verticaux
de 145 à 185 € TTC par m 2 chauffé
• de fonctionnement : de 2,3 à 3,5 € TTC par m 2 et par an

 

1.2 – Exemples de coûts basées sur les valeurs moyennes, captage de la chaleur dans l’air

 

Pour mettre en place une PAC Air/Eau qui puise la chaleur directement dans l’air extérieur pour chauffer via un plancher chauffant, plus ou moins 75€ par m² à chauffer.

 

2 – Consommation

Pour indication, en approximant, si vous dépensez 100€ par an pour chauffer avec le chauffage électrique, vous dépensez 25 avec la géothermie,  63 avec le gaz propane, 41 avec le fioul ou le gaz naturel.
MISE EN GARDE : ceci est une valeur indicative, la consommation peut s’avérer beaucoup plus importante dans certains cas : voir COP, coefficient de performance.

 

3 – Durée de vie

Supposée entre 15 et 20 ans.

 

4 – Intégration d’une pompe à chaleur à un ancien système de chauffage

Généralement, on ne peut pas remplacer une chaudière par une pompe à chaleur si le réseau de distribution est constitué de radiateurs classiques car ces derniers sont prévus pour une température d’eau élevée. Il faut, soit des radiateurs basse-énergie, soit un plancher chauffant pour distribuer l’eau chauffée par une PAC.

Par contre, la pompe à chaleur peut être combinée à une chaudière existante. La pompe servant à préchauffer l’eau en entrée de la chaudière. Cela peut être une bonne solution pour s’adapter à un système déjà en place avec une chaudière en bon état.

 

5 – Financements, aides

Il existe plusieurs aides financières dont réduction d’impôts pour ce type d’installation, par exemple un crédit d’impot de 40% accordé par l’état pour l’achat d’une pompe à chaleur (voir les liens ci-dessous pour les conditions). Ce crédit est destiné à l’achat du matériel, pompe à chaleur géothermique équipée (exceptés les coûts de forage et les frais de terrassements).
Le crédit d’impôt loi de finances 2005 est valable jusqu’au 31 décembre 2009.

Plus d’informations sur ces aides :

Portail gouvernemental sur l’énergie :

 

Inventaires des différentes pompes à chaleur

Selon les besoins et les conditions, il existe trois types de pompes à chaleur domestique :

 

 

1 – La récupération de la chaleur dans le sol (PAC Sol/Eau, géothermie)

 

L’énergie est puisée dans le sol et éventuellement transférée au circuit d’eau chaude pour le chauffage. Deux de systèmes de récupération peuvent être mis en pratique, et il existe deux types de pompes à chaleur (à détente directe ou à fluides intermédiaires) qui offrent des possibilités différentes  :

1.1 – Système de captage de la chaleur

  1.  A faible profondeur, entre 0,6 m et 1,2 m grâce à un réseau de tubes enterrés. Il faut que la surface du terrain soit suffisante ; environ 1,5 fois la surface à chauffer. En outre, aucun végétal avec des racines profondes ne peut y être planter.
    Il faut enterrer hors-gel, dans les régions froides à au moins 1 mètre de profondeur, sous peine d’une consommation excessive pour peu de résultats. 
  2. Avec des sondes verticales qui peuvent descendre jusqu’à près de 100 m. (environ 1m par m² à chauffer : deux forages pour une surface à chauffer supérieure à 100 m²)

1.2 – Les deux types de pompes à chaleur à des fins géothermiques pour la maison

PAC à détente directe
Chauffage d’appoint pas nécessaire
Eau chaude sanitaire production possible en période de chauffage
Rafraîchissement pas possible sur plancher chauffant,
possible avec des ventilo-convecteurs
Adaptabilité difficulté avec le plancher, si souhait éventuel
de changer de mode de production de chaleur
Avantages • système simple
• coût limité
Inconvénients • quantité de fluide frigorigène
• étanchéité du circuit primordiale
• utilisation des capteurs verticaux impossible
Coûts • d’investissement : de 70 à 100 € TTC par m 2 chauffé hors eau chaude sanitaire et rafraîchissement
• de fonctionnement ; de 2,3 à 3,5 € TTC par m 2 et par an

PAC à fluides intermédiaires
Chauffage d’appoint pas nécessaire
Rafraîchissement possible et bien maîtrisé
Avantages • peu de fluide frigorigène
• fluide frigorigène confiné dans la PAC
• le circuit de chauffage peut être conservé, si souhait éventuel de changer de mode de production de chaleur
• installation des capteurs simple
Inconvénients • coût d’investissement supérieur à la détente directe pour les petits logements
Coûts

• d’investissement :
Systèmes à capteurs horizontaux
de 85 € TTC par m 2 chauffé (option chauffage)
à 135 € TTC par m 2 chauffé (option chauffage et
rafraîchissement)
Systèmes à capteurs verticaux
de 145 à 185 € TTC par m 2 chauffé
• de fonctionnement : de 2,3 à 3,5 € TTC par m 2 et par an

2 – La récupération de la chaleur dans l’air extérieur (PAC Air/Air ; Air/Eau)

 

La pompe à chaleur sur Air prélève la chaleur dans l’air extérieur et la transfère soit à l’air ambiant de l’habitat, soit au circuit d’eau chaude du chauffage.
Les climatiseurs sont dit réversibles, car ils permettent de refroidir l’habitat en été.
Certaines contraintes imposent un chauffage d’appoint, la plupart des modèles ne fonctionnent pas lorsque la température extérieure est en deçà de -20°C et ils sont dimensionnés pour couvrir environ 75% de la puissance nécessaire pour chauffer les jours les plus froid. Certains modèles sont peu performant et gourmands en énergie en dessous de 0°. De façon générale, les PAC sur Air sont efficaces seulement sous un climat doux (de type méditerranéen)

 

3 – La récupération de la chaleur dans l’eau (PAC Eau/Eau, géothermie)

 

La source extérieure est de l’eau : nappe phréatique, lac, bassin ou bien un cours d’eau.
C’est avec ce type de PAC puisant l’énergie dans une nappe phréatique que les performances peuvent être les meilleures pour chauffer un logement.
Des contraintes sont évidentes, comme la présence d’une source d’eau adéquate. En outre, l’exploitation des eaux est soumise à une règlementation spécifique.

 

Sur le web

 

  • Conseil en construction de maison individuelle et en rénovation : Serinitas